ÉCRIRE UN MOUVEMENT / POUR RIRE, POUR PASSER LE TEMPS / Thriller : Corps & voix / D'après un texte de Sylvain Levey / Le 10 janvier 2012 / Région(s) en Scène / Castanet-Tolosan / Organisé par les réseaux Mixage et

Les fédérations PYRAMID et MIXAGE présentent Région(s) en Scène, du mardi 10 janvier au mercredi 11 janvier 2012 à Toulouse, Ramonville, Castanet-Tolosan et Balma. Une vitrine de la création interrégionale du spectacle vivant. Une programmation pluridisciplinaire concentrée sur deux jours. 6 compagnies de Midi-Pyrénées : Hervé Suhubiette et Pulcinella (Jazz, chanson), Cie Divergences (Danse contemporaine), Cie 220 Vols (Cirque), Cie Les Vagabonds (Théâtre), La face cachée des sous bois (Afro jazz funk), Arène Théâtre (Théâtre). 5 compagnies d’Aquitaine : Écrire un mouvement (Théâtre), Les Wackids (jeune public Rock’n Roll), Collectif Yes Igor (Genre inclassable), Perrine Fifadji (Musique du Monde), Crane Angels (Musique) Et grâce à des collaborations croisées, la Région d’Aragon (Espagne) sera également représentée par le groupe Aragonian (Jazz Fusion). Si ce n’est pas encore fait, inscrivez-vous vite sur : http://reseau-pyramid.org/regions-en-scene/inscription.html Inscription réservée aux programmateurs : accréditation gratuite et repas organisés. Pour le public et autres professionnels: admission sur place dans la limite des places disponibles L’événement est organisé par les fédérations Pyramid et Mixage, subventionnées par la Région Midi-Pyrénées et La région Aquitaine. Partenaires : L’OARA, Le Centre Culturel de Ramonville Saint-Agne, La ville de Castanet-Tolosan, La Grainerie, Le Bijou, La ville de Huesca, Le Chainon/FNTAV. Cette pièce de théâtre est un huit-clos pour des auditeurs équipés de casques audio. Seul en scène et entouré de micros, un comédien interprète tour à tour les quatre personnages dans un ballet vif et saisissant, fait de mouvements de tête, de coups de menton, de basculements du torse et de saccades du souffle. Servie par une bande sonore quasi-cinématographique, Thierry Escarmant signe une mise en scène proche d’un thriller, entre Orange Mécanique et Funny Game. En effet, le spectateur est le témoin d’un jeu cruel : deux personnages obligent un troisième à frapper un quatrième, comme ça, «pour rire pour passer le temps» comme l’indique le titre de ce fait divers imaginé par Sylvain Levey. De la violence du pouvoir au pouvoir de la violence, cette pièce nous met face à la barbarie ordinaire de notre temps. Production : Écrire un Mouvement - Enfin le Jour / Co-Production : L’agora (Pau) / Partenaires : Ville de Pau / Conseil Général des Pyrénées Atlantiques / Conseil Régional d’Aquitaine / Ministère de la Culture - DRAC Aquitaine. /Commandée par L’Agora, la première de cette création fut présentée à la Centrifugeuse (Service culturel de l’Université de Pau) en Avril 2009. Cette histoire convoque les stéréotypes d’une barbarie ordinaire contre laquelle nous espérons tous lutter, que nous soyons acteurs de l’art (et non du divertissement), de la culture ou de l’éducation. Les violences, physiques ou symboliques, sont aujourd’hui omniprésentes. Si l’industrie cinématographique et la spectacularisation des faits divers démontrent la fascination qu’elle exerce sur chacun de nous, les discours sur la violence nécessitent, il me semble, la plus grande vigilance. Il se pourrait que ces derniers, tels qu’ils sont véhiculés de nos jours, en France, par nos médias et dirigeants politiques au travers des discours sur l’insécurité et la ghettoïsation, ne participent qu’au camouflage de ses causes. Il se pourrait même que ces stigmatisations sur les manifestations de la violence, ces conditionnements bâtis sur la peur contribuent à son épanouissement. Plus encore, il me semble, qu’ils écartent et annihilent les questions de fond. Et si, fondamentalement, toute justification de la violence pourrait être une compromission, évincer de nos champs de réflexions l’analyse de ce qui conduit, politiquement parlant, vers la déshumanisation avérée de nos sociétés pourrait être collaborationniste. Conception, mise en scène, chorégraphie : Thierry Escarmant / Interprétation, texte et danse : Gilbert Traïna / Musiques enregistrées : Arvo Pärt, Franz Schubert / Musiques originales et Habillage sonore : Benoît Courribet et Stephan Krieger avec la participation de Ryan Kernoa et Gilles Lahonda / Scénographie : Thierry Escarmant / Lumières : Thierry Escarmant / Régie son : Stephan Krieger (Amanita Records) / Régie Générale et Lumières : Alice Videau.